Patrick Pourquoi
→ peintures
→ accès gratuit de 18h à 22h
« Je ne représente pas des portraits mais des standards, des spécimens de l‘espèce. »
« Dans cette série de toiles, j’ai utilisé le préjugé en guise de médium, de pâte à tartiner. On aura tous entendu dire à propos d’un dessin abstrait et plus encore d’un gribouillis indéchiffrable : « là, on dirait un visage ». C’est le préjugé de l‘anthropomorphisme, (gros comme le nez au milieu de la figure), que j’ai donc placé au centre du tableau. Cette position relève d’un autre préjugé ou convention ou perception, qui veut que ce qui est grand est important, occupe le centre.
Les têtes sont peintes par aplat, de manière fruste, de face, de ¾ ou de profil pour la plus grande lisibilité. Je refoule les effets spéciaux de la peinture psycholo-gisants à mort. »