Monstrueuses lorsqu’elles ne font qu’un,
Se divisant convulsivement,
En symbiose quand elles se retrouvent ;
Les tableaux sont changeants, le rapport à l’autre constamment présent.
Marthe et Elda jouent leur accord imparfait dans leur absurde réalité. Elles se laissent deviner à travers un langage et une gestuelle pleins de tics et de tocs ; on se taquine, s’imite, se coince, se confond, s’entremêle, fusionne et se perd à nouveau. C’est dans le rapport à l’autre qu’on prend forme.
L’embrouillamini mené à son paroxysme en devient cohérent : « un gros bordel organisé » . Ainsi la vie.
Le binôme crée une mixité des genres et des esthétiques : il use des différentes cultures et techniques qui le constitue, la danse hip-hop, la danse contemporaine et le cirque ; pour parler d’individualité, d’influences et d’inconscient au sein du duo.