Delta Bergamote vient passer un temps de recherche autour du texte Déesses, je me maquille pour ne pas pleurer d’Héloïse Desrivières pour poser les principes du dispositif scénographique et sonore.
Déesses (je me maquille pour ne pas pleurer) raconte l’histoire d’Astrid, une femme de 30 ans, infirmière en formation et mère en fonction, qui tente de s’en sortir en se raccrochant à la « beauté ». C’est un texte fleuve dont l’urgence vitale est de saisir le choc esthétique des corps.
L’histoire prend Astrid au plein un rituel de beauté qui demande pause et patience. Au milieu de ce temps arrêté, dans sa salle de bain, tout redevient possible. A priori seule avec son miroir, elle quitte sa peau d’influenceuse numérique pour devenir prêtresse de salle de bain.
Entre ses produits de beauté qui portent des noms de déesses, Astrid se crée sa propre mythologie résolument contemporaine et ancrée dans la vie. Les frontières se brouillent. La salle de bain devient forêt. Astrid convoque une communauté de femmes qui se joignent à elle, la poésie se déploie dans les corps.
C’est également DELTA BERGAMOTE qui portera le CLEA de cette année (dispositif de création artistique dans les écoles ou les collèges) avec le projet Etincelles.