« Le Centre imaginaire de Tout » serait une danse d’empreinte, empruntant des empreintes laissées par d’autres. Au début de la recherche : des monotypes, qui sont une source d’inspiration, pour des bestiaires, des danses de figures, comme une paroi de grotte, un mur d’écritures. Vient ensuite une mise en relief, un bloc d’argile, une terre meuble très concrète et malléable, qui permet le surgissement d’une mémoire : tout prend forme sous nos yeux.
Le collectif Hinterland composé en son noyau de Lilas Nagoya, Nicolas Fayol, Laura Fanouillet et Elise Remy, s’est formé à l’occasion de laboratoires qui ont eu lieu à Ramdam, un centre d’art entre 2017 et 2018 bénéficiant d’une Aide à l’Expérimentation. Depuis, Lilas Nagoya cherche à faire des ponts entre les disciplines performatives dans le but de proposer des pratiques d’auto-apprentissage expérimentales par le toucher. Les procédés de
l’empreinte tiennent une place particulière dans sa recherche en tant qu’ils permettent des espèces de révélations de toutes sortes, pratiques, esthétiques, techniques, symboliques ou magiques d’une efficacité à toute épreuve.