Artistes :
Anna von Grünigen : Petite, elle enlève des tables basses dans le salon pour danser.
« Ca m’aidait à exprimer le trop plein, et tendre un fil entre la beauté du monde et ses abîmes… »
Elle transforme les équilibres statiques en mouvement, en se servant de la souplesse, de l’acrobatie, de la danse et du théâtre. Cette parole physique est souvent imprégnée de grâce, fragilité, absurdité et émotion.
Molly Gruey : Sans elle, je ne serais rien, personne, nulle part.
Choses qui la concernent : Il y a tout dans ce monde, pour être de ce monde, pour faire partie de ce monde. Comment l’exprimer sans filtre et comment ne rien faire.
Projet : Le projet c’est de libérer les rêves refoulés, les dérouler dans un espace, peindre dessus, les laisser à l’état brut le plus longtemps possible.
Et puis, les sculpter, les aplatir, les rembourrer, les gonfler, les trier, les empiler… Jusqu’à ce que possiblement une forme s’impose.
Photo : © Ranka Piffoux
