Patchwork

30 septembre 2024 05 octobre 2024

Artiste : Louis Gillard commence la danse à 10 ans dans le salon de ça maison d’enfance sur le générique de fin de Billie Elliott, une mise en abime de sa propre  vie, la violence social en moins. Il décide de partir faire ces études de danse à paris à l’âge de 14ans, au CRR de Paris puis au CNSMDP. Il commence à travailler avec les Fréres Ben Aim, Marina Mascarell puis fait la rencontre de Kaori Ito, une rencontre déterminante.Il collabore depuis 2016 en tant que danseur dans Chers, Battle my heart, Onomatopées puis en tant que collaborateur artistique sur Animal création danse cirque équestre, des animaux bizarre s’il vous plait à l’opéra d’Avignon ainsi que Ware Mono. Il fait partis depuis Septembre 2023 du service artiste du TJP CDN d’Alsace où il développe ces propres projets, collabore à la création de multiples projets et conseils Kaori sur la ligne artistique du TJP.

Projet : Doublement affecté par la notion d’héritage, sa mise en pratique au sein de la culture japonaise ainsi que sa transformation dans une tension avec la modernité, Louis s’est questionné sur son propre rapport à l’héritage et plus spécifiquement à sa grand-mère, maître d’Ikebana.
Il lui ai promis l’avant dernier soir de sa mort de planter un arbre au Japon en son honneur.
Il s mis les pieds dans les traces de ses pas en allant à Kyoto, là où elle a reçu l’enseignement de l’Ikebana à l’école O’hara. Il a eu la sensation étrange d’une « familiarité » au sens étymologique du terme, comme si ce n’était pas la première fois qu’il venait au Japon et qu’il perpétuait la relation intime que sa grand-mère avait tissé avec ce pays.
Certains parallèles évidents entre la conception de la danse et de l’Ikebana au japon le poussent à croire qu’il ne danse pas par sa volonté propre mais par perpétuation transformatrice inconsciente.
Cette enquête cherche à reconnaitre les zones d’opacité d’où mon mouvement prend racine et où il se dirige pour mieux comprendre ces dynamiques dans l’instant.