Tout commence mal. Une vie peu réussie, un couple à la dérive, aucune ambition finalement qui vaut le coup. Alors, c’est décidé, hop c’est fini…. Ou pas. De la malchance encore une fois, une corde mal accrochée, un nœud qui se défait et tout est à refaire. On retente le coup, on y croit et encore une fois, c’est raté. Alors peut être que ce n’est pas le moment, ça laisse à réfléchir et à se torturer pour, pourquoi pas, trouver de bonnes raisons de rester.
“Hop (e)”, c’est l’histoire d’une personne ordinaire (clown pour les détails) qui veut en finir et qui finalement commence tout juste, un homme qui n’a plus d’envie et qui se trouve de nouveaux rêves, un homme qui se déteste et qui pourtant aime.
Martain Spring, à travers un jeu de clown gestuel poético-comique et des emprunts au cirque (corde lisse aérienne, équilibres) et au chant lyrique, ce clown un peu perdu mais tellement là retrace tous ses doutes intérieurs et ses faiblesses extérieures mais aussi ses joies qui le traversent comme s’il posait à son public des questions dont il connaît déjà les réponses.