Dans son travail photographique, Elisa Andessner relie son corps à différents objets, bâtiments ou espaces, pour modifier leur image habituelle. En fonction de la configuration des lieux, Elisa joue avec les meubles, les tuyaux de chauffage, les façades, les arbres, les ponts, etc., pour y intégrer son corps.
Malgré son intégration, le corps reste un élément étranger, qu’elle photographie avec un retardateur. Les images ne montrent jamais le visage de l’artiste car il n’est pas question de la personne Elisa Andessner, mais de l’utilisation du corps comme un outil artistique.