PRÉSENTATION DU PROJET :
Le poème tend à l’épuisement dans la répétition des motifs : la performance se construira donc sur l’épuisement du corps de l’acteur à travers la langue, dans son combat avec la langue et avec son nez, à qui il s’adresse, comme une lutte, une histoire d’amour, une schizophrénie géniale et drôle.
Se rapprochant d’un Novarina, Tarkos interroge la fonction du langage en inventant une matière-langue, une langue orale, une langue jouissive. Il en rit, il en joue, il en use jusqu’à plus soif. Un trop besoin de parler, une urgence à dire qui donne une matière riche pour l’acteur et pour me plateau de théâtre.
Le projet sera de partager le rire de cette langue-clown, de cet absurde qui prend sa forme dans le flot, l’inondation du discours. Le personnage est englouti par le corps de l’autre dont on ne comprend pas bien qui/quoi/comment, et semble parler pour ne pas disparaître mais c’est vraiment drôle. Comme l’acteur, comme Louis de Funès. On va se régaler.
Nous travaillerons sur l’encombrement du corps de la comédienne, soit avec un corps marionnette à taille humaine, soit avec un corps danseur.
TEXTE : Christophe Tarkos
MISE EN SCENE: Émilie Faucheux
AVEC : Émilie Faucheux
PRODUCTION : Ume Théâtre
ADMINISTRATION : Anne de Bréchard
Crédits image : Keith Bishop