Exorciser, par un grand rire gras, tous les tabous de notre époque est l’objectif de cette farce. On y retrouve donc, transposés, tous les ingrédients de notre actualité délirante : choc des civilisations, fanatismes religieux et politiques, théories du complot, délits d’initiés, dérive policière, financière, menace nucléaire, affrontements des classes, des races et des genres. Le tout formant une espèce de pudding théâtral, dont les inspirations vont de la grève des sexes de la Lysistrata d’Aristophane, à Chaplin et jusqu’aux Monty Python.
« Vivre et travailler ensemble pendant 15 jours nous a permis de nous engueuler et de nous amuser. La vie se mêle au travail, les frontières deviennent poreuses et c’est ce qui m’intéresse dans le travail. Plusieurs questions ont été soulevées : quelle est la place d’un metteur en scène, d’un acteur, d’une assistante à la mise en scène, d’un auteur ? Peut-on jouer et mettre en scène ? Qu’est-ce qu’une farce ? Une satire ? Qu’est-ce que faire rire avec des sujets graves ? »
