PRÉSENTATION DU PROJET :
Dans ce spectacle, nous nous appuierons sur trois disciplines : le vélo acrobatique, la corde lisse, le hula hoop.
Comment peut-on décliner le divin, l’héroïque et l’humain dans le cirque, avec toute l’imagerie collective qu’il porte avec lui ?
Au cirque, l’effet de distanciation du spectateur avec l’artiste de cirque est énorme.
Le spectateur place l’artiste au sein d’une représentation de toute puissance. L’artiste peut bondir, braver l’incroyable, accomplir l’exploit, la prouesse,défier la mort. Il peut aussi en jouer et choisir de montrer ses faiblesses, d’aller à l’encontre des attentes.
A quel degré d’humanité se raccroche le cirque contemporain ?
Comment montrer l’essence de l’humain, du petit, du fragile, du sensible ?
Notre approche du cirque n’est pas dans un souci de prouesse mais dans une démarche de l’organique, du mouvement. La technique est au service du sens. Le corps des acteurs est totalement investi et engagé dans un rapport à l’autre et à sa discipline. C’est un cirque trituré, déconstruit et reforgé, hybride.
Le vélo acrobatique, la corde lisse et le hula hoop se retrouvent dans leur lien au circulaire. Le vélo nous raccroche au sol, au cyclique, à l’hypnotique, comme le hula hoop.
La corde nous permet d’intégrer la verticalité en plus du mouvement circulaire,un point d’élévation vers le divin ? Un point de suspension,de répit ou d’accroche pour accentuer le tourbillon créé par le sillon du vélo.
IDEES- Travail de désaxage du vélo avec la corde,contre poids permettant de pencher le vélo à l’extrémité avant la chute,de le tenir dans des équilibres précaires- Corde lisse sur câbles électriques (tressés, noués, en un ou plusieurs points d’accroche)- Corde accrochée au vélo acrobatique : travail sur les répercussions des actions circassiennes d’une discipline à l’autre, possibilité d’influencer les trajectoires, la tension de la corde, déplacement entre les deux agrès liés.