Alma Palacios est venue en résidence de recherche pour travailler sur son solo de danse.
« Tout est parti de la vie. Tout est parti d’un livre de John Berger : D’Ici là. Un lieu de rencontres bien étranges et très concrètes.
J’ai passé beaucoup de temps à jouer. A danser. Avec les absents. Avec ma grand-mère. Avec des gants de cuir noir.
J’ai appris des danses traditionnelles espagnoles ; des danses guerrières, des danses andalouses ; une chanson de Sara Montiel. J’ai joué avec des objets, un lacet par exemple (un lien entre les morts et les vivants ?). J’ai regardé des cartes postales, écrit de petits textes, fait du feu. Je me suis répété : What’s the matter? What’s the matter?
Vivre, c’est très étonnant, j’aime me le rappeler. »
