Alma Palacios travaille sur un solo dansé qui parle de ses origines, de l’absence et de la présence. Elle questionne son corps et son histoire personnelle. Par la danse, elle appelle les absents, les morts pour retrouver ses ancêtres et leurs mémoires.
« J’ai commencé à travailler sur ce solo il y a un an, puis le projet est resté en suspens, y retourner en septembre et à Monthelon confirme mon désir de poursuivre la recherche. What’s the matter, c’est le nom que je donne au projet pour l’instant. Un solo qui invite de nombreux absents à participer. Ça pourrait aussi s’appeler « J’ai un corps ». S’étonner d’avoir un corps, célébrer le corps vivant, avec les consciences des morts. Travailler avec la mémoire des ancêtres, apprendre d’eux et jouer avec eux. Je veux retrouver des gestes anciens, me glisser dans des danses et des chansons comme dans des costumes. J’ai un corps, nous sommes vivants maintenant. Bonjour ! »